• La fête du travail

    Si la fête du travail a lieu le premier mai, c'est sans aucun rapport avec le muguet, même si les manifestants ont pris l'habitude récente de fleurir leur boutonnière du brin porte-bonheur au lieu de l'églantine rouge. La fête du travail commémore un 1er mai de 1886 où les syndicats américains appelèrent plus de 400 000 travailleurs à manifester pour l'obtention de la journée de huit heures. La date du 1er mai avait été choisie car beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable. Depuis, le premier mai est devenu le jour international des revendications ouvrières, donnant lieu à des défilés de travailleurs. En France, la journée de 8 heures a été obtenue en 1919, cependant le premier mai a continué d'être la journée des revendications salariales. Depuis 1941, c'est un jour chômé et depuis 1947, ce jour férié est payé pour tous les travailleurs. Pour ceux que leur métier oblige à travailler malgré tout (personnel des hôpitaux, de l'hôtellerie), le salaire est généralement doublé. Quant à ceux qui souhaitent "travailler plus" le 1er mai, ils peuvent profiter de la tolérance qui est faite aux particuliers et aux organisations diverses, de vendre librement le muguet sans aucune formalité ni taxe, uniquement le jour du 1er mai.

     

     

     


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  • Les usages d'autrefois

     

    Autrefois, de jolies traditions étaient en usage pour le 1er mai. On organisait des "bals du muguet" où les jeunes filles étaient vêtues de blanc et où les jeunes gens fleurissaient leur boutonnière d'un brin de muguet. C'était le seul bal de l'année où les parents étaient bannis et où les jeunes se retrouvaient entre eux. Un vin liquoreux composé de vin de Moselle dans lequel des fleurs d'aspérule odorante (appelé aussi "faux muguet") avaient macéré faisait les délices de cette époque de l'année : le "Maitrank" ou "boisson de mai". On assurait qu'il suffisait d'y tremper les lèvres au 1er mai pour être heureux tout au long de l'année !

    On offrait du muguet à tous ceux que l'on aimait, famille et amis. Cependant, l'usage voulait plus particulièrement que le jeune homme offre du muguet à sa fiancée, et que tout l'entourage d'une jeune maman se manifeste au premier mai en fleurissant sa maison afin d'offrir au bébé un présage de bonheur. Quant à la tradition d'envoyer des cartes postales ornées d'un brin de muguet, elle date de la fin du XIXème siècle. Avec l'essor du courrier postal et l'invention du timbre, ces cartes devinrent très populaires, tout comme les cartes de voeux, de poisson d'avril et de Saint-Valentin.

    Bon 1er Mai


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  • Le muguet, fleur du bonheur

    Fleur de printemps par excellence puisque sa floraison intervient en mai, le muguet est traditionnellement une fleur qui porte bonheur. D'ailleurs, d'après le langage des fleurs, le muguet signifie "retour de bonheur"... On dit que celui qui trouve un brin de muguet à 13 clochettes sera tout particulièrement favorisé par le destin ! Le muguet est également associé aux grands couturiers, comme Christian Dior dont c'était la fleur fétiche. On retrouve d'ailleurs la senteur du muguet dans de nombreux parfums. Produit à grande échelle dans la région nantaise pour être vendu lors du premier mai, le muguet peut également être cultivé dans les jardins ombragés et frais, ou se trouver à l'état sauvage dans les sous-bois. Mais attention, le muguet reste une plante très toxique, et il ne faut porter à la bouche ni les feuilles, ni les fleurs, ni les fruits, ni même l'eau du vase. Prenez donc vos précautions avec les jeunes enfants attirés par le parfum suave des clochettes blanches.

     

    Muguet porte- bonheur

    Muguet porte- bonheur


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  • Le premier mai, fête du travail et fête du muguet

     

    Si le premier mai est un jour férié en France, c'est officiellement pour fêter le travail. Cependant le 1er mai est également le jour du muguet, sans qu'il y ait de lien direct entre la fête des clochettes printanières et la journée des revendications ouvrières. Voici l'histoire du 1er mai, ses traditions et ses origines.

    Une fête de l'amour

    On dit que la tradition de s'offrir du muguet remonterait à la Renaissance, époque où Charles IX aurait lancé cette mode après en avoir reçu un brin lors d'un premier mai... Ce qui est certain, c'est qu'au XVème siècle, le premier mai était une fête de l'amour, durant laquelle les princes et les seigneurs se rendaient en forêt pour couper des rameaux qui servaient ensuite à décorer les habitations. Ils fabriquaient également des couronnes de feuillages et de fleurs pour les porter et les offrir à la personne aimée. Une survivance de ces coutumes perdure encore dans de nombreuses régions : l'arbre de mai. Il s'agit d'un arbre coupé que l'on dépose devant une maison dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Selon les régions, cet arbre sera offert à l'élu local pour l'honorer, ou aux jeunes filles célibataires, comme dans l'est de la France. Le fait de déposer l'arbre devant la maison des jeunes filles est l'occasion d'un certain chahut pour les jeunes gens qui y participent !

     


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  • L’Agence spatiale européenne veut faire le ménage dans l’espace

    A quelques centaines de kilomètres de la Terre, gravitent 6 500 tonnes de déchets

     

    Un véritable risque pour les satellites et autres engins envoyés dans l’espace. L'Agence spatiale européenne (ESA) est d’ailleurs formelle : il faut nettoyer l’espace.

     

    En 50 ans de conquête spatiale, plus de 4 900 lancements ont été effectués, et des dizaines de millions de débris ont été abandonnés dans l’espace. Les agences spatiales recensent 20 000 "gros débris". Toutes les trois semaines en moyenne, un gros débris entre dans l'atmosphère et s'y consume avec des risques de retombée au sol. Les gros objets sont des satellites en fin de vie, des morceaux de fusées, ou bien des outils perdus par les équipages.

    Des risques énormes
    Les Agences spatiales, qui étaient réunies en Allemagne jeudi dernier pour la 6ème Conférence européenne sur les débris spatiaux, craignent une augmentation des collisions, comme en 2009 entre un ancien satellite russe et un satellite de télécommunication. Mais les gros débris ne sont pas les seuls à pouvoir endommager les engins spatiaux. Un objet de 10 centimètres serait capable de briser un vaisseau "au moment de l’impact" affirme Heiner Klinkrad, le directeur du département des débris spatiaux à l'Agence spatiale européenne. Il poursuit : "rien qu'une collision avec un objet d'un centimètre à la vitesse classique de 50 000 kilomètres/heure dégagerait une énergie équivalente à une grenade qui explose." Il précise qu’il s’agit du syndrome Kessler, "c'est-à-dire des collisions de débris en cascade." Plus de 23 000 débris de plus de 10 cm sont actuellement recensés par la Nasa ou l'ESA.

     

    Nettoyer l’espace, mais comment ?
    Aujourd’hui, l’Agence spatiale européenne veut lancer une opération nettoyage. Les principaux problèmes sont les suivants : le coût de l’opération, ainsi que toutes les questions liées au droit international et de propriété des débris. Heiner Klinkrad alarme l’audience en soulignant le fait qu’il "suffirait de quelques décennies pour qu'un tel environnement devienne instable."

     

    Photo ci-dessous : l'espace

    http://www.planet.fr

     


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