• le Musée du Louvre Paris 

    Le musée du Louvre est l'un des plus grands musées du monde et le plus grand musée de Paris par sa surface de 210 000 m2 dont 60 600 consacrés aux expositions. Situé au cœur de la ville, entre la rive droite de la Seine et la rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement, le bâtiment est un ancien palais royal, le palais du Louvre. La statue équestre de Louis XIVconstitue le point de départ de l'axe historique, mais le palais n'est pas aligné sur cet axe. Le Louvre possède une longue histoire de conservation artistique et historique de la France, depuis les rois capétiens jusqu'à nos jours.

    Le palais royal

     

      À l'origine du Louvre existait un château fort, construit par le roi Philippe Auguste en 1190, et qui occupait le quart sud-ouest de l'actuelle Cour Carrée. Le plan de la forteresse constituait un quadrilatère d'environ 70 à 80 mètres de côté, entouré de fossés, flanqué de tours et possédant deux entrées, au milieu duquel se trouvait un puissant donjon, la Grosse tour du Louvre, de laquelle dépendaient tous les fiefs de France. L'une de ses principales missions était la surveillance de la partie aval de la Seine, l'une des voies traditionnelles empruntées lors des invasions et razzias depuis l'époque des Vikings. Avec le transfert des biens de l'Ordre du Temple à l'Ordre de l'Hôpital, le Trésor royal précédemment conservé à la Maison du Temple de Paris est transporté en 1317 au Louvre. Charles V fait du château une résidence royale.

    Devenue obsolète, la Grosse tour est détruite par François Ier en 1528. En 1546, le roi commence la transformation de la forteresse en résidence luxueuse en faisant abattre la partie ouest de l'enceinte médiévale qu'il fait remplacer par une aile de style Renaissance érigée par Pierre Lescot. Ces travaux se poursuivent sous le règne Henri II et de Charles IX : la partie sud de l'enceinte du « vieux Louvre » est à son tour démolie pour laisser, là aussi, la place à une aile Renaissance.

    En 1594, Henri IV décide d'unir le palais du Louvre au palais des Tuileries construit par Catherine de Médicis : c'est le « Grand Dessein », dont la première étape est la Grande galerie qui joint le pavillon de Lesdiguières (en l'honneur de François de Bonne, baron de Champsaur, dernier connétable de France et premier duc de Lesdiguières) au pavillon de La Trémoïlle (en l'honneur d'Henri de La Trémoille (1598-1674), mestre de camp de la cavalerie légère de France).

     

     

    La Cour Carrée est édifiée par les architectes Lemercier puis Le Vau, sous le règne de Louis XIII et Louis XIV, quadruplant la taille de l'ancienne cour de la Renaissance (nécessitant donc la démolition du reste de l'enceinte médiévale). La décoration et l'aménagement du palais sont alors dirigés par des peintres comme Poussin, Romanelli et Le Brun. Mais tout ceci est brutalement interrompu lorsque Louis XIV choisit Versailles comme centre du pouvoir et résidence royale en 1678. Le Louvre reste alors longtemps tel quel. Ce n'est XVIII siècle que de nouveaux projets, menés notamment par Gabriel et Soufflot, viennent continuer et achever le « Grand Dessein ». Un de ces nouveaux projets est celui de transformer le Louvre en musée. Il prend naissance sous Louis XV mais n'aboutira véritablement qu'avec la Révolution.

     

    photo ci-dessous: vue sous un autre angle

     


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  • Pont-des-Arts Paris 

     Le pont des Arts est un pont traversant la Seine au centre de Paris. Il relie les quais Malaquais et Conti au niveau de l'Institut de France, dans le 6e arrondissement, aux quais François-Mitterrand ...

    Type de Pont- Pont en Arc

    Longueur- 155 mètres

    Largeur- 11 mètres

    Matériau(x)- Fonte

    Construction- 1981-1984

    Classé Monument Historique (17 Mai 1975)

     

    Le pont des Arts (ou la passerelle des Arts) est un pont traversant la Seine au centre de Paris. Il relie les quais Malaquais et Conti au niveau de l'Institut de France, dans le 6e arrondissement, aux quais François-Mitterrand et du Louvre au niveau de la cour carrée du palais du Louvre (qui s'appelait « palais des Arts » sous le Premier Empire), dans le 1er arrondissement.

    Histoire

    Entre 1801 et 1804, une passerelle de neuf arches en fonte réservée aux piétons est construite à l'emplacement de l'actuel pont des Arts : c'est le premier pont métallique de Paris. Cette innovation est due au premier consul Napoléon Bonaparte, suivant une réalisation anglaise. Les ingénieurs Louis-Alexandre de Cessart et Jacques Vincent de Lacroix Dillon conçoivent cette passerelle pour ressembler à un jardin suspendu, avec des arbustes, des bacs de fleurs et des bancs.

    En 1852, suite à l'élargissement du quai de Conti, les deux arches de la rive gauche deviennent une seule arche.

    Le pont était soumis à un droit de péage. Ainsi, dans le roman La Rabouilleuse, d'Honoré de Balzac, Philippe Bridau « faisait cirer ses bottes sur le Pont-Neuf pour les deux sous qu'il eût donnés en prenant par le pont des Arts pour gagner le Palais-Royal » En 1976, l'inspecteur général des Ponts et Chaussées rapporte la fragilité de l'ouvrage, principalement due aux bombardements des Première et Seconde Guerres mondiales et à plusieurs collisions de bateaux en 1961 et 1970.

    Le pont sera fermé à la circulation en 1977 et s'effondrera effectivement sur 60 mètres en 1979 lors d'un dernier choc avec une barge.

     

     

     


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  • le Pont Neuf vue des Quais de Paris 

    Le pont Neuf est, malgré son nom, le plus ancien pont existant de Paris. Il traverse la Seine à la pointe ouest de l'île de la Cité.

    Construit à la fin du XVIe siècle et terminé au début du XVIIe, il doit son nom à la nouveauté que constituait à l'époque un pont dénué d'habitations et pourvu de trottoirs protégeant les piétons de la boue et des chevaux. Il est aussi le tout premier pont de pierre de Paris à traverser entièrement la Seine. On trouve écrit « le pont Neuf » mais aussi « le Pont-Neuf.

     

     

     Le pont Neuf est actuellement le plus ancien pont de Paris. C'est, après le pont aval et le pont amont du périphérique, le troisième plus long pont de Paris (238 m).

    Il a gardé le nom qu'on lui a attribué spontanément à l'époque de sa construction. Celle-ci est décidée en 1577, et le 2 novembre de cette année-là, Henri III désigne une commission chargée d'assurer la bonne construction du pont et le suivi des travaux. Il charge Claude Marcel, contrôleur général des Finances, d'assurer la liaison entre lui et la commission.

    Le 16 mars 1578, la construction est autorisée par lettres patentes du roi, lequel pose la première pierre de l'ouvrage le 31 mai suivant en présence de la reine mère Catherine de Médicis et de la reine Louise de Lorraine.

    Sa construction se poursuivra jusqu'en 1607, sous le règne d'Henri IV. Du fait du soulèvement de la ville contre le roi, le chantier prend du retard et les travaux doivent être suspendus pendant dix ans, de 1588 à 1598 . En 1599, Henri IV ordonne la reprise des travaux et confie leur conduite à Guillaume Marchant et François Petit.

    C'est aussi le premier pont de Paris à ne plus être couvert.

    On trouve de part et d'autre du pont des repères témoins de la crue de la Seine de 1910. Son niveau moyen est au-dessus du niveau moyen du quartier du Marais.

    Au premier trimestre 2007, la Ville de Paris en a achevé la restauration intégrale, avec la dernière arche et ses mascarons, côté rive droite et voie sur berge.

     

     


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  • La Samaritaine est un grand magasin situé en bords de Seine au niveau du Pont Neuf dans le 1er arrondissement de Paris, actuellement fermé en raison de travaux de mise en sécurité et de réaménagement.

    La Samaritaine était le grand magasin parisien le plus important en surface de vente avec ses 48 000 m2, devançant de peu les Galeries Lafayette et Le Printemps. Son slogan publicitaire, appuyé d'une importante campagne publicitaire dans les années 1960, est resté dans la mémoire collective des Parisiens : « On trouve tout à la Samaritaine ».

    Le magasin est fondé en 1869, par Ernest Cognacq, originaire de l'Île de Ré, et plus tard Marie-Louise Jaÿ, son épouse, ancienne première vendeuse du rayon costumes du Bon Marché. Ernest Cognacq avait commencé par vendre des cravates dans un parapluie sur le Pont-Neuf, puis s'était entendu avec un petit café qu'il fréquentait rue de la Monnaie pour récupérer sa salle annexe peu utilisée et en faire un petit commerce Le couple, ayant convolé, décide d'agrandir son magasin, qui, prospérant, s'étend et donne naissance en 1900 aux Grands Magasins de La Samaritaine.

    S'inspirant des méthodes commerciales d'Aristide Boucicaut au Bon Marché, Ernest Cognacq organise son magasin en rayons gérés par de véritables petits patrons responsables et autonomes.

    En proie au déficit dès les années 1990, le magasin voit sa surface réduite. Le 13 février 1997, la Chambre sociale de la Cour de cassation rejette un pourvoi du magasin, qui conteste devoir réintégrer une salariée suite à l'annulation du plan social ayant conduit à son licenciement. Jusqu'alors, les juges considéraient que la « loi Aubry » du 27 janvier 1993 n'impliquait pas que l'annulation d'un plan social par la justice entraîne l'annulation des licenciements

     

     

    Un nouveau destin pour la Samaritaine

     [10/01/2013]


    Fermé depuis 2005 en raison de sa vétusté, l'ancien "magasin des nouveautés" va se transformer pour devenir en 2016 un ensemble architectural unique réunissant bureaux, commerces, hôtellerie, logements sociaux et crèches. Le 18 décembre, La Ville de Paris a signé le permis de construire autorisant les travaux qui débuteront l'année prochaine.


    « C’est un lieu ouvert qui permettra de répondre à toutes les questions des Parisiens », déclarait Jean-Jacques Guiony, PDG de la Samaritaine et directeur financier de LVMH (le groupe de luxe en est le propriétaire), lors de l'inauguration de la « Maison du projet » en présence d’Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris en charge de l’urbanisme à la Ville de Paris.

    C’est un lieu d'information sur la conception, l'architecture et l'usage du projet qui remplacera l’ancien grand magasin de la rue de Rivoli, fermé en juillet 2005 pour cause de vétusté et de dangerosité. Il comporte maquettes, fresques murales et dispositifs sonores spécifiques pour les malvoyants et malentendants

     


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  • Le quai aux Fleurs

    Le quai aux Fleurs est un quai situé le long de la Seine sur l'île de la Cité dans le 4e arrondissement de Paris. Il débute au pont Saint-Louis, qui permet d'assurer une liaison avec l'île Saint-Louis, et se termine au pont d’Arcole.

     

    Histoire Ce quai construit au début du XIXe siècle s'appela successivement :

    quai Napoléon, en 1804 ;

    quai de la Cité, en 1816 ;

    à nouveau, quai Napoléon, en 1834 ;

    enfin, quai aux Fleurs, en 1879, en raison de la proximité du marché aux fleurs.

    sa longueur- 280 mètres

    sa largeur- 14 mètres

    Bâtiments remarquables

    no 1A : Le philosophe Vladimir Jankélévitch y a vécu de 1938 à sa mort, à l'exception des années de guerre passées dans la clandestinité.

    no 5 : Le président de la République René Coty y habita de 1936 à 1954 ainsi que le poète et romancier français Edmond Haraucourt qui y est mort.

    no 9 : À cet emplacement, vécurent Pierre Abélard et Héloïse d’Argenteuil.

    no 13 : L'écrivaine et poétesse néo-zélandaise Katherine Mansfield y a vécu.

     

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