• Manque de médecin un constat alarmant et dramatique

    Ils vivent 5 jours avec le cadavre de leur voisin, faute de médecin pour constater le décès. Il a fallu attendre l’intervention des pompiers pour évacuer le corps du résident. Les voisins déplorent cette situation tragique qui en dit long sur la disponibilité des médecins, y compris à Paris.

    Les résidents d’un immeuble du quartier Pigalle, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, ont vécu un étrange début d’année.

    Voilà quelques jours qu’ils sont dérangés par une odeur suspecte qui émane des parties communes. On « pensait au départ à un problème d’évacuation », explique au Parisien Mathilde Andreault, une voisine.

    D’après les habitants, « l’odeur était insoutenable ».

    En constatant que cette dernière provenait de l’appartement de leur voisin, un sexagénaire « extrêmement solitaire », les résidents ont compris que leur voisin était décédé. Lorsque les pompiers sont arrivés sur place, l’homme était bel et bien mort après « un malaise dans ses toilettes ». D’après le quotidien parisien, le corps du résident était en putréfaction.

    Aucun médecin pour constater le décès du résident

     La mort du sexagénaire a pu être confirmée le 4 février par les pompiers mais après analyses, la mort a été estimée à quatre jours plus tôt.

    Suite à cela, les résidents de l’immeuble ont quand même dû vivre un jour de plus avec cette odeur car aucun médecin n’était disponible pour constater le décès. « Cette personne décédée ne mérite-t-elle pas un reste de dignité ? », se demande encore Mathilde Andreault. C’est finalement le lundi 5 février au soir que les services funéraires ont pu évacuer le corps après constatation par un médecin.

    Ce triste épisode est ainsi révélateur du manque de médecins, y compris dans Paris. D’après un article du Parisien, l’Ile-de-France était le premier désert médical de notre pays en 2023.

    Le département de Seine-Saint-Denis par exemple, compte un seul médecin pour un peu plus de 2000 habitants (la moyenne nationale est de 7 pour 2000).

    https://www.demotivateur.fr

    auteur : Camille V. Publié mercredi 07 février 2024


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  • Bordeaux : elle retrouve son appartement occupé par des Bulgares

     

    Après s'être absentée quelques mois, une octogénaire bordelaise est contrainte de dormir à l'hôtel. Son immeuble est squatté par deux familles, installées par l'association Droit au logement.

    Les serrures ont été changées en son absence. Odette Lagrenaudie, 84 ans, est partie quelques mois de Bordeaux  pour se reposer chez son fils, à Cherbourg, après avoir subi une opération. À son retour mardi, c'est une mauvaise surprise qu'il l'attendait, rapporte Sud Ouest  . Sans son assentiment, sept citoyens bulgares ont été installés par l'association Droit au logement  (DAL) dans l'immeuble dont elle est propriétaire depuis plus de 55 ans. «Au début, je n'ai rien compris, a-t-elle expliqué, mais, aujourd'hui, ça me rend malade de me dire qu'ils dorment dans mon lit». Pendant son absence, ses voisins de la rue Planterose, située dans le quarter Saint-Michel, l'avaient averti d'une possible occupation. Aujourd'hui, elle dort à l'hôtel en attendant de pouvoir vivre chez elle.

    Une situation «ubuesque»

    «Cela fait 45 ans que j'exerce cette profession, et je n'ai jamais vu ça!», s'insurge Me Pierre Fribourg, son avocat contacté par le figaro.fr. «Cette brave femme se retrouve expulsée de son propre immeuble, avec une retraite de 900 euros par mois». Dans ce dossier, il considère qu'il y a «une carence incontestable des pouvoirs publics. On est dans du délire complet, c'est ubuesque!». Il devait saisir vendredi le juge des référés du tribunal d'instance au titre d'une occupation sans droit ni titre . L'assignation en justice pourrait coûter 1000 euros à sa cliente en frais d'huissier. Et rien n'assure que l'expulsion soit vite prononcée: «Cela peut-être dès lundi, ou plus tard. Ce qu'il y a de plus anormal, c'est qu'elle réglera les factures d'eau et d'électricité. Qui va payer sinon?», poursuit-il. Sa cliente avait laissé des affaires dans son appartement, où elle vit environ la moitié de l'année. Pour lui, l'association a forcé la porte pour s'introduire.

    Le DAL conteste la version des faits. «Nous avons eu la propriétaire par télèphone il y a trois semaines et elle nous avait permis de s'installer dans son immeuble jusqu'au mois de septembre», explique Myriam, militante au DAL 33. «Nous avions repéré l'immeuble, et la porte était ouverte, nous avons faits l'inventaire des biens. Notre but n'est pas de la spoiler. Mais maintenant c'est délicat, c'est la première fois que cela nous arrive, on remet les familles à la rue? On ne lâchera pas l'affaire. C'est le problème des pouvoirs publics».

    «Un problème de fond» pour la mairie

     Fabien Robert , adjoint au maire de la ville de Bordeaux, explique que le DAL, qui «a forcé les serrures, refuse de quitter les lieux». Malgré l'illégalité de la situation, au-delà d'un délai d'occupation de 48h, une décision de justice est nécessaire  pour évacuer des personnes installées sans l'autorisation du propriétaire. L'association occupe souvent des immeubles vacants dans la ville «mais là ils se sont plantés», tranche Fabien Robert. Cette situation «ubuesque» renvoie pour lui à «un problème de fond»: «Nous connaissons très bien l'une des familles, c'est déjà le cinquième logement qu'elle occupe». Il regrette l'ambivalence de la préfecture, qui n'a pas ordonné l'expulsion de la famille sans pour autant accorder de titres de séjours. «On les condamne à l'errance. Dans ce conflit privé, la mairie ne peut rien faire c'est la responsabilité de l'état.

     source:le Figaro.fr


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