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Viande,une grande souffrance
Toute la cruauté de l'élevage industriel résumée en une seule photographie terrifiante
L'image que vous voyez n'a été ni faite, ni retouchée par Photoshop, c'est une photographie de Diane Scarazzini, une militante pour les droits des animaux, et elle a été prise dans l'Oregon, auprès d'un élevage intensif.
Dans chaque cabine il y a un veau, qui a été arraché à sa mère quelques heures après la naissance. Diane les appelle les "condamnés à une mort certaine dans les six semaines".
Les veaux sont éloignés de leur mère après la naissance, ce qui est un énorme stress autant pour la vache que pour le veau, très attachés les uns aux autres
Souvent, la mère continue à meugler pour appeler son petit pendant plusieurs jours après la séparation
Les veaux mâles, ne pouvant pas produire de lait, sont destinés au marché de la viande dans les élevages intensifs
Les vaches passent leur vie dans un cycle constant de la grossesse, la naissance et la traite, puisque le lait qui devrait nourrir les petits est destiné à la production laitière
Mais que peut-on faire pour endiguer la cruauté des élevages industriels sans devenir forcément végétarien ou végétalien?
Soutenir une production de nourriture en mesure de remettre les animaux à l'air libre, plutôt qu'à l'intérieur des bâtiments", explique Philip Lymbery.
"Les gouvernements du monde entier peuvent contribuer à améliorer la santé de leurs nations et de garantir les futurs approvisionnements alimentaires en se basant sur des ressources naturelles telles que les pâturages. De la nourriture qui provient de fermes et non pas des usines."
source : https://www.curioctopus.fr
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L'impact de la viande sur les humains, les animaux et l'environnement
En bref
83 % des poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur
58 % des poules et 99 % des lapins sont élevées en cage
95 % de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments
Ces animaux sont sélectionnés pour leur productivité, on les mutile (castration à vif, ablation de la queue ou du bec), on sépare les mères et leurs petits
Leur taux de mortalité est élevé : par exemple 20 % des cochons meurent avant le jour de l'abattage.
Les victimes directes de notre gargantuesque consommation de produits d’origine animale sont les animaux mangés. Il est impossible de produire une telle quantité de viande sans entasser les animaux, les doter de corps difformes à force de sélections génétiques, les adapter de force par des mutilations à des conditions de vie qui limitent drastiquement leurs comportements.
Élevage intensif :
Des hangars immenses, des silos imposants, des dizaines de milliers d’animaux enfermés. Voilà à quoi ressemblent la plupart des fermes professionnelles qui se sont développées depuis les années 70. En France
83 % des 826 millions de poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur (ITAVI, 2016)
97 % des 52 millions de dindes sont élevées enfermées sans accès à l’extérieur (Agreste, 2008 et 2010)
58 % des 42 millions de poules pondeuses sont élevées en batterie de cages (CNPO, 2018)
99 % des 30 millions de lapins sont élevés en batterie de cages (Plan de filière lapin EGAlim, 2017)
95 % des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments
60 % des 1,1 millions de caprins sont en élevage intensif sans accès aux pâturages (Agreste, 2010)
Ces chiffres montrent que sur plus d’un milliard d’animaux tués chaque année en France, au moins 850 millions, soit environ 8 animaux sur 10, sont confinés dans des élevages intensifs, sans accès à l’extérieur en 2018.
Si les bovins ont encore souvent un accès à l’extérieur, certains d’entre eux passent aussi leur vie en stabulation. La filière bovine est d’ailleurs loin d’être exempte de l’intensification.
Si la ferme des 1 000 vaches ou des 1 000 veaux sont les plus connues, il y a en France des exemples de centres d’engraissement
de 1 000, 2 000 taurillons (Confédération Paysanne, 2015).
Les œufs de poules, de canes ou de dindes, éclosent par milliers dans des armoires à incubation, donnant naissance à de jeunes oiseaux qui cherchent en vain un contact maternel.
Synchronisés par commodité
La plupart des animaux sont élevés par lots - tous les animaux d’un lot ont le même âge : naissance, sevrage, engraissement, transport et abattage sont ainsi planifiés et synchronisés.
Les souches d’animaux sélectionnées favorisent la prolificité ou la capacité d’engraissement. Ainsi, la souche « poule pondeuse » et la souche « poulet de chair » sont différentes.
Les poussins mâles issus de la souche « pondeuse » sont éliminés par broyage ou gazage au début de leur très courte vie. La filière « foie gras » effectue aussi un sexage en début de vie, les femelles n’étant pas utilisées pour produire du foie gras en France. C’est ainsi que la majorité d’entre elles sont tuées dès leur premier jour.
Mutilés pour cohabiter
Dès le début de leur vie, des mutilations sont pratiquées pour « adapter » les animaux à la claustration, à la surpopulation des élevages ou au goût des consommateurs :
épointage des becs ;
dégriffage des pattes des poules et des canards ;
coupe des queues ;
rognage des dents des cochons ;
écornage des veaux ;
castration des cochons, des veaux, des chapons.
élevages de poulets en Flandre : "Les animaux sont à l'agonie, boiteux et déformés"
Comportements limités
Étendre les ailes, se dresser, fouiner, ronger, explorer, élever ses petits, se déplacer, prendre l’air... la liste des comportements entravés est longue dans la plupart des élevages.
En France, plus de 80 % des animaux sont élevés en bâtiments fermés, parqués en cage ou sur des caillebotis sans accès à l’extérieur.
Mortalité en élevage
De nombreux animaux meurent avant d’avoir atteint l’âge où ils sont abattus. À titre d’exemple, dans les élevages de lapins,
ils sont plus de 25 % à trépasser (ITAVI, 2007, p.60) et 20 % dans les élevages porcins (IFIP, 2014).
Transportés sur de longues distances
Les animaux peuvent être transportés sur de longues distances. Les trajets à travers l’Europe restent fréquents. Le chargement, le transport et le déchargement sont de grandes sources de stress pour les animaux. Nombre d’entre eux en meurent. S’il existe un règlement européen en la matière, le rapport de l’office vétérinaire européen dresse un état des lieux mitigé de la situation en France (Food and Veterinary Office, 2009a).
Abattus à la chaîne
Une directive européenne tente de limiter les souffrances inévitables de la mise à mort des animaux. Si des progrès notables ont été réalisés grâce à cette réglementation, les infractions restent nombreuses tant du point de vue de la protection des animaux (Assemblée Nationale, 2016).
Depuis plusieurs années, de nombreuses vidéos provenant de différents abattoirs français ont montré que la réglementation n’était toujours pas respectée, mais aussi qu’elle n’était pas garante du bien-être animal. La mise à mort en elle-même reste un acte violent, quelle que soit la méthode. La taille de l’établissement et l’industrialisation des procédés ne sont pas les seuls responsables :
les images provenant de certains abattoirs avec une certification Ecocert ou Label Rouge se sont révélées aussi cruelles que les autres.
Mme Anne-Marie Vanelle, présidente de la section alimentation et santé du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), avait déjà déclaré en 2013 :
La notion de souffrance évitable renvoie aux conditions d'attente en bouverie, au bon fonctionnement du matériel, ou encore à la qualité de la formation des agents qui procèdent à la mise à mort. Il s'agit d'un ensemble de choses qui doivent être vérifiées aussi bien pour un abattage traditionnel que pour un abattage rituel. Malgré toutes ces précautions, on ne peut cependant jamais éviter complètement le stress et la souffrance des animaux
Agir pour les animaux
On reconnaît désormais que les animaux vertébrés, les céphalopodes et divers crustacés éprouvent des sensations et émotions et possèdent des capacités cognitives.
Certains labels, comme le bio ou le Label Rouge, ont des cahiers des charges qui permettent aux animaux de pouvoir exprimer une gamme plus importante de comportements. Avec les niveaux de consommation actuels, il reste toutefois illusoire d’espérer améliorer le sort d’un si grand nombre d’animaux, nécessairement confinés dans des espaces restreints,
et « traités » par un nombre réduit de travailleurs. C’est pourquoi diminuer significativement sa consommation de produits animaux est indispensable, tout en se détournant des produits issus de l’élevage intensif. Il est aussi possible d’éviter de contribuer à la souffrance et à la mort des animaux d’élevage en s’abstenant d’en consommer.
A lire aussi: L'impact de la viande dans les médias
Libération, doit-on continuer à manger de la viande?
Capital, Les laboratoires maltraitent-ils les animaux ?
Futura Planète, déforestation, braconnage, élevages intensifs réflexions sur la bodiversité !
Que faire ?
Pour l'environnement et la santé : réduire sa consommation de viande
Pour les animaux : arrêter de consommer des produits d'origine animale
https://www.viande.info/elevage-viande-animaux#agir
Parcourir la revue de Presse ici : https://www.viande.info/revue-de-presse
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Comment peut-on laisser souffrir autant de bêtes dans des conditions atroces je suis choquée !!
L’animal devient juste de la "viande", il n’y a plus aucun respect de sa sensibilité.
même des prisonniers qui on fait des choses horribles ne sont pas traiter de la sorte c'est une honte !!!!!!!!!
J'ai posté cet article qui me tient à cœur , j'aime les animaux et je les respecte ! et je sais que beaucoup de visiteurs qui passent me voir auront le même ressenti que moi .... Tant de cruauté impunie...
quelques liens en directe de ce site ,si vous souhaitez ci-dessus.
Tags : animaux, élévage intensif
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Commentaires
une horreur avec un dénominateur commun;le fric!!! il ni a pas de mots assez forts pour dénoncer ces procédés atroces et nos gouvernements ne font rien pour humaniser la situation ,bien au contraire!!et maintenant même les animaux de compagnie peuvent être vendus aux laboratoires pour des tests,selon un décret voté discrètementen France, en pleine épidémie du corona!!
comment pouvons nous réagir????telle est la question!
bisous
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Tu as raison de denoncer mais cela existait bien avant INTERNET et les vidéos!! Il y a belle lurette que je ne mange plus de veau et que j'ai diminué ma ration de viande mais devenir végatalienne ce n'est pas dans mes gênes!! Si il n'y a avait pas tant de bouches à nourrir, beaucoup de personnes auraient leur potager et leurs poules et autres ,comme avant !!les lobbies qui ont compris tout le fric qu'ils peuvent se faire incitent au plus, toujours plus!!!! Un débat très difficile!!Bisous Fan