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Après la visite du Village ,le Château médiéval,
Je vous emmène visiter La collégiale et Naïa museum .
Rochefort - en - Terre ( Bretagne )
Intemporelle, majestueuse, mystérieuse, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la collégiale Notre Dame de la Tronchaye. Objet de toutes les attentions, c'est un lieu incontournable lors d'une visite de la cité.
Notre Dame de la Tronchaye
Cet édifice est classé au titre des Monuments historiques.
Construite aux XIIème et XVIème siècles, la Collégiale impressionne ses visiteurs avec sa façade de style gothique et son clocher roman.
De l'époque romane, cet édifice a conservé le clocher fortifié ainsi qu'une partie de la nef. En 1190, un vicaire de Rochefort co-signa un acte par lequel le seigneur de Rochefort faisait don de terrains
aux moines de Marmoutier dont relevait la chapelle
La chapelle
En 1498, Jean IV de Rieux-Rochefort créa la collégiale en reprenant un partie des éléments de la chapelle romane. En 1527, son fils Claude augmenta le nombre de chanoines desservant la collégiale, en faisant passer de sept à treize ecclésiastiques.
La façade de l'église paroissiale Notre-Dame de la Tronchaye.
Cette belle église du XIIe siècle, en granit et en schiste, dresse sa haute tour carrée à l'entrée des deux portes conservées de la cité de Rochefort, celle du Cadre et celle de l'Étang. Plusieurs modifications et embellissements ont été effectués au cours du temps d'où une façade de style gothique flamboyant (1533),
un calvaire offert par Claude Ier, le seul en Bretagne à représenter la Passion et l'Ascension du Christ, à la même époque et une nef supplémentaire ajoutée au sud au XVIIe siècle.
Le calvaire Aussi intéressant que l'église elle-même est la croix de pierre sculptée dans la place en face de l'église. Ce calvaire date du 16ème siècle et les sculptures représentent divers récits bibliques.
Les sculptures, taillées dans le granit, servaient aux prêtres à enseigner la Bible aux illettrés Le calvaire était surnommé "La Bible des pauvres"
L'intérieur reflète également les différentes périodes au cours desquelles l'église a été construite et reconstruite et comprend aussi un ajout beaucoup plus récente avec vitraux de verre du 20e siècle.
intérieur la chair à prêcher
vitraux de verre du 20e siècle.
Église la statue de Notre- Dame- de- la- Tronchaye.
Notre- Dame- de- la- Tronchaye la nef Rochefort-en-Terre
À l'intérieur, ce qui frappe de prime abord est l'inclinaison des colonnes, due au fait que la Collégiale fut construite à même la roche, sans fondations, ce qui a provoqué son pivotement vers l'ouest ! L'autre sujet d'étonnement est le magnifique vitrail de 1927, à droite du chœur, qui relate la légende de la fondation de l'église.
Église (vitrail chœur) Rochefort-en-Terre
La légende raconte qu’au 10ème siècle un prêtre cacha, dans un tronc d’arbre creux, une statue de bois représentant la vierge et son enfant afin de la soustraire aux pillages. Deux siècles plus tard, une bergère aurait retrouvé cette statue dans ce même tronc. On y construisit alors une église, à l’endroit même où la statue fut retrouvée. Le mot "Tronchaye" venant de "tronc", cela explique le nom donné à l'église "Notre- Dame- de- la- Tronchaye"
fonts baptismaux
Biographie
Un regard sur la sorcière du château
Dans son livre « La vieille France qui s’en va » (1903), l’écrivain et photographe Charles Géniaux décrit sa rencontre au début du 20ème siècle avec Naïa, la sorcière du village. Selon Charles Géniaux, elle était connue localement pour avoir le don d’ubiquité, pour lire l’avenir, pour ne pas ressentir la douleur… Selon un de ses informateurs, elle serait née dans la commune voisine de Malansac, d’un père rebouteux.
Charles Géniaux écrit qu'elle habitait dans les ruines du château de Rochefort :
« Les plus anciens parmi les vieillards se souviennent de Naïa. Leur petite enfance fut bercée par les récits magiques de ses exploits. Ils lui ont toujours connu une silhouette unique, c'est-à-dire une même apparence, un costume invariable, ni plus neuf, ni plus vieux et sa démarche, ses traits, sa vigueur échapperaient aux atteintes de l'âge. De là ils concluent à l'immortalité de Naïa !
Ce n’est pas qu’une légende. La dame a vraiment existé. Elle s’appelait Naïa . La photographie, naissante, a permis de l’immortaliser. Le mystère autour de cette femme tient autant à son style de vie, sa pauvreté extrême, qu’ à son aspect physique. L’imagerie classique des cartes postales montre une femme sans âge, enlaidie par une vêture informe.
Son aspect, associé à des dons de guérisseuse et à un style de vie en marge de la société, lui a valu une réputation de sorcière. La population lui prêtait des dons de double vue et la croyait immortelle.
On sait également qu’elle était instruite : sachant lire, écrire et connaissant les plantes. Elle avait hérité de dons de ventriloques et de plusieurs tours de saltimbanques.
Ainsi s’est construite et perpétuée la légende de Naïa, la sorcière de Rochefort-en-Terre, femme sans âge et sans domicile.
Elle a vécu jusqu’à sa mort, à la fin des années vingt, dans les ruines du château. Son fantôme y est, peut être, encore présent.
Naïa la sorcière donnant une consultation
voir photo noire et blanc(carte postale ND Photo, début XXe siècle)
Naïa museum
référence à Naïa la sorcière,Le Naïa museum est un musée consacré à l'art fantastique et visionnaire, situé à Rochefort-en-Terre (Morbihan).
En 2013, la commune de Rochefort-en-Terre fait l'acquisition du château de la ville et met les salles et la collection du musée d'art qu'il renferme à la disposition des artistes Patrice Hubert et Manu Vanhouteghem. Le Naïa museum ouvre ses portes en avril 2015 en se définissant comme un musée des arts de l'imaginaire fantastique. Son nom fait référence à Naïa la sorcière, qui vivait dans les ruines du château au début du XXe siècle.
Naïa museum
Le Naïa Museum expose actuellement 77 artistes internationaux et plus de 200 œuvres.
Collection
Dans des locaux totalisant 250 m, le musée conserve et présente les œuvres d'une quarantaine d'artistes internationaux travaillant avec différents médiums et dans différents genres (peinture, sculpture, photo, vidéo, art monumental, art numérique, science-fiction, art cinétique...): Patrice Hubert, Xavier Le Lagadec, Hélène Lagnieu, Android Jones, Andrew Gonzalez, Martine Fassier, Bastien Lecouffe-Deharme...
Jardin ensorcelé
Dans le jardin du musée, une créature inventée par Benalo (Benoît Polvèche), sorte d’immense alien végétal
Cette rencontre improbable entre art fantastique, nature et patrimoine breton est née de l’imaginaire d’un couple d’artistes, Manu Van H, peintre-dessinatrice, et Patrice « Pit » Hubert, sculpteur sur métal.
Jardin ensorcelé
www.rochefort-en-terre.fr
https://www.fr francethisway.com
Voilà la visite est terminée . J'espère que ça vous a intéressé,
pour ma part j'ai aimé ...
Passez une très Bonne journée Bisous de Chrystale.
6 commentaires -
Dans le voyage qu'est la vie il y a des grands bonheurs, du soleil, des espoirs, des rires, des plaisirs...mais aussi...il y a le Lundi :(
Je vous souhaites de passer un très Bonne Semaine qu'elle soit remplie de belles choses et de petits bonheurs au quotidien…. Et Très Bonnes Vacances à Tous …
4 commentaires -
Après la visite de ce beau village fleuri
Allons visiter ce curieux château !
de Rochefort-en-TerreConstruit au 12e siècle, le château de Rochefort-en-Terre subit trois destructions et il n’en reste qu’une ruine. Mais au début du 20e siècle, le peintre américain Alfred Klots en 1907 utilise les communs pour les transformer en manoir et ne tarde pas à faire du village le rendez-vous des artistes.
Façade néogothique du château
En quelques dates l'histoire du château
1488 : première destruction ordonnée par Charles VIII,
après la bataille de Saint-Aubin du Cormier
1594 : seconde destruction par le gouverneur de Redon, François de Talhouet. Il incendie le château
1793 : troisième destruction par les républicains
1843 : les écuries sont transformées en habitation
1907 : le peintre Alfred Klots rachète la propriété
1978 : le Conseil général devient propriétaire,
la famille Klots gardant l’usufruit
2013 : le département en fait don à la commune
Le château actuel construit par Alfred Klots.. Près de 50 ans s’écouleront avant que le château, ou au moins son parc, soient à nouveau occupés. Le docteur Juhel s’y installe en 1843, après avoir transformé les écuries en habitation.
Mais la renaissance du château est à dater de l’acquisition, en 1907, de l’ensemble de la propriété par le peintre américain Alfred Klots.
Celui-ci modifie totalement l’édifice, y ajoute tours et étage, pour le transformer en une demeure à nulle autre pareille.
Son fils a hérité du château et a également peint ici et a invité ses amis artistes à venir peindre ici. À sa mort, sa femme céda le château au gouvernement français.
Parc du Château
l' Allée du Château
Dans le parc du château, vous pouvez visiter le musée Naia nommé d'après la sorcière qui a vécu dans la ville. L'intérieur est un petit musée de l'art et de la sculpture.
Statue de la Vierge dans la cour du château.
L'un des plus impressionnant est L'hôtel du Tour de Lion, une maison de granit imposante avec une tour dans la rue du Porche.
16eme siècle La tour du Lion. Rochefort-en-Terre
Rochefort-en-Terre l'ancien château les remparts
le château de Rochefort-en-Terre subit trois destructions et il n’en reste qu’une ruine.
(entrée façade arrière) Ruines de l'ancien château.
Château de Rochefort-en-Terre cour
Château de Rochefort-en-Terre vu du ciel
https://www.tourismebretagne.com
https://www.fr.francethisway.com
À suivre , Chapelle, église, muséum Naïa etc.
Bonne journée à Tous.
Bisous de Chrys..
3 commentaires
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