• Bonjour Les Amis(es)

    Pour débuter la semaine , je vais vous parler d'un quartier , que je connais très bien. Mais avant cela, il faut remonter dans le temps en 1852, avant de vous présenter ce qu'il est devenu aujourd'hui , c'est-à-dire un magnifique parc paysagé et qui m'a vu  grandir.

    Le parc des Buttes-Chaumont

    Il y a 150 ans, la presse s'émerveillait devant le tout nouveau parc créé dans la capitale, « la plus belle chose que Paris puisse montrer ». 

    Le parc des Buttes-Chaumont est un jardin public situé dans le nord-est de Paris, dans le 19e arrondissement de la ville.

     

         Un peu d'histoire

     Dès l’Antiquité, le sous-sol parisien était exploité pour ses carrières de gypse, qui donnèrent à la capitale son surnom de « Lutèce la blanche ». Les Romains avaient découvert qu’il se transformait en plâtre une fois porté à une température de 120°C.

     Le creusement des carrières sur la butte Chaumont commença après la Révolution, ce qui changea considérablement sa physionomie. Au XIXe siècle, la précieuse matière était acheminée jusqu’aux États-Unis, ce qui a valu au quartier son nom de « quartier d’Amérique ». Elle s’élevait à une hauteur de 45 mètres et était divisée en trois galeries superposées d’environ 15 mètres de hauteur.

    Plâtrières dites Carrières d'Amérique 

    Carrières de gypse des Buttes-Chaumont, arides et dénuées de végétation, en 1852.  

     

    Anciennes carrières
    Parc Buttes Chaumont

     Ce lieu escarpé et inculte servait aussi de bassin d’épuration, où l’on faisait sécher les matières recueillies, qui étaient utilisées pour la fabrication d’un engrais.

    Ce n’était pas le seul attrait de la butte, puisqu’elle permettait aussi de se débarrasser des cadavres de chevaux. Cette décharge à ciel ouvert était tolérée, car elle se situait encore en-dehors des limites de la ville de Paris...

    Mautfaucon dessin

    1831 Établissement d'équarrissage de la voirie de Montfaucon et cadavres d'équidés, en 1831.

    Parc Buttes Chaumont

    Les Buttes-Chaumont : un lieu de sinistre mémoire avant 1860

    Avant son aménagement en un parc paysager, le site des Buttes-Chaumont faisait partie des lieux les plus désolés à proximité immédiate de Paris, et était affligé d'une sinistre réputation. En effet, du Moyen Âge jusqu'au XVIIe siècle, la justice royale était rendue au pied des buttes, là où se dressait le gibet de Montfaucon.

      Du gibet de Montfaucon aux carrières de gypse 

      Pendaison d'Enguerrand de Marigny au gibet de Montfaucon, en 1315. Enluminure extraite des Grandes Chroniques de France.

    Le Gibet de Montfaucon fut érigé sous Saint-Louis. Placé au sommet d’une petite colline en dehors des limites de la capitales ,des milliers de personnes y seront pendues jusqu’en 1630, avant sa démolition définitive en 1760.

    Symbole de la justice royale, les condamnés étaient laissés à la vue du public pendant 3 jours, dans un objectif de dissuasion de la population, qui apercevait au loin, depuis le centre de Paris, ce paysage macabre.

     le gibet de Montfaucon

     Gravure

    Souper aux carrières d'Amérique dit Carrières de gypse des Buttes-Chaumont arides et dénuées de végétation, en 1852. 

     Le soir venu, les carrières d'Amérique, mal famées, s'emplissaient de gens nécessiteux.

    Au Second Empire, les carrières fermées, Napoléon III décida de transformer la colline désolée en somptueux jardin. L'Etat acquit le terrain en 1863 et les premiers coups de pioche furent donnés en 1864. Trois ans furent nécessaires pour réaliser les travaux titanesques de terrassement et créer les aménagements paysagers qui agrémentent le parc.

    Travaux parc des-Buttes-Chaumont
    Parc Buttes Chaumont

    Cette prouesse nécessita l'aide de 1 000 ouvriers, une centaine de chevaux, 450 wagonnets sur 39 km de rails, 2 machines à vapeur, et l'utilisation de dynamite pour faire sauter la roche. 200 000 m3 de terre végétale et 800 000 m3 de terrassement furent utilisés, et 14 212 barreaux verticaux vinrent habiller la grille de 2 475 mètres de longueur, comprenant 6 grands portails et 9 entrées secondaires.

    L'architecte Gabriel Davioud, l'ingénieur Eugène Belgrand et le jardinier Jean-Pierre Barillet-Deschamps participent au projet.

    portrait d'Adolphe Alphand, peint en 1888 par Alfred Roll. Ingénieur des Ponts et Chaussées, Alphand dirige la réalisation du parc des Buttes-Chaumont. 

    Le parc est inauguré le 1er avril 1867, après trois ans de travaux. Superbe jardin à l'anglaise, il séduit aussitôt les journalistes avec son lac, son belvédère, ses falaises et sa grotte artificielle.

    Square des Buttes-Chaumont  le parc et ses arbres en 1871  

    Parc des Buttes Chaumont

    Les parcs londoniens, comme Hyde Park  

    (peint ici par Camille Pissarro en 1890),

    inspirent la politique d'espaces verts de Napoléon III. 

    Parc des Buttes Chaumont

    La Presse du 28 février, si elle rappelle que "tout est à faire dans les quartiers qui entourent ce beau parc", n'hésite pas à placer celui-ci

    "au premier rang des curiosités parisiennes". Tout comme Le Petit Journal du 28 mars qui affirme que le parc des Buttes-Chaumont est "la plus belle chose que Paris puisse montrer". Et de rappeler ce qu'était le lieu avant la création du parc :

      Il est dit : "Tout était là réuni comme à plaisir , le laid, l'horrible, le dangereux, le puant, l'infect ! La nature y avait mis la sécheresse, l'aridité, des fondrières impossibles ; l'homme y avait établi des dépôts de poudrette et des ateliers d’équarrissage. Pouah !"

    https://www.retronews.fr

    https://fr.wikipedia.org

    https://www.pariszigzag.fr

    Prochainement visite du Parc des Buttes Chaumont tel qu'il est aujourd'hui avec sa faune et sa flore.

     Je vous fait de gros bisous et passez une agréable semaine.


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  • Bonjour à Tous

    Voici la suite de l'histoire extraordinaire du Parc des Buttes-Chaumont

    D’un mont Chauve mal famé d’où l’on extrayait du gypse a surgi le parc le plus romantique de la capitale.

    Les « Tuileries du peuple », comme le surnomma à l’époque La Revue de Paris, allaient connaître un fort bel avenir...

    L'île du Belvédère est une île située sur le lac du parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris. D'une superficie d'environ 6 700 m2, elle est reliée à la berge par deux ponts : à l'ouest par le pont des Suicidés, en pierre, et au sud par une passerelle suspendue, en bois.

    Le pont suspendu , construit par Eiffel franchit le lac des Buttes Chaumont et relie sa rive ouest à l'île du Belvédère. D'une porté de presque 64 mètres il est situé 8 mètres au dessus de l'eau du lac.

    Gustave Eiffel (1832-1923) est le concepteur de cette passerelle.

     La passerelle  ou pont suspendu qui enjambe le belvédère, perché sur la colline aux rochers artificiels 

      

    Le pont de brique est un pont en pierre composé d'une seule arche, à plein-cintre. Elle surplombe le lac à 22 m de hauteur.

    Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, ce pont fut le lieu de dizaines de suicides. La presse en fit abondement mention, certains journaux allant jusqu'à parler de "mode

     

    le kiosque, dit « temple de la Sibylle », situé au sommet de l'île, est à une

     hauteur de 30 mètres au-dessus du niveau de l'eau du lac. Il a été construit en 1866 par Gabriel Davioud et inspiré par le temple de Vesta à Tivoli, en Italie ; qui utilisa un style composite, ionique et corinthien (feuilles d’acanthes, fruits et têtes de lions), comportant 8 colonnes et un soubassement en pierre du Jura.

      Le bâtiment étant très dégradé et ses fondation instables, le kiosque actuel a été entièrement refait en 1964 par l'entreprise Ferdinand Billiez sur les ordres de M.Arbaretier, architecte divisionnaire des services d'architecture de la ville de paris.

     Le temple de la Sibylle, qui couronne le belvédère, offre l’un des plus beaux points de vue sur le parc et la capitale.

     Superficie  du parc : 24,7 hectares / Date de création : 1867 

    Le parc prit alors le nom de la butte. « Chaumont » viendrait, selon toute hypothèse, de la contraction des mots « chauve » (calvus en latin) et « mont » (mons en latin).

     Le parc des Buttes-Chaumont est le plus escarpé et le plus grand des jardins gérés par la Ville de Paris. C’est un parc paysager, une forme évoluée du jardin anglo-chinois, dont la conception irrégulière s’oppose au genre régulier des jardins dits « à la française ». Il offre aux regards des plus avertis une juxtaposition de tableaux s’inspirant des paysages de Fragonard, et surtout d’Hubert Robert, peintre des jardins de Rome. Par les effets de surprise, de couleurs, et la disposition des végétaux certains pourraient même y remarquer l’influence de Jean-Jacques Rousseau.

    Le parc et ses allées

    Une multitude d’oiseaux se partagent le territoire convoité de la butte, mouettes rieuses, poules d’eau, canards colverts, qui apprécient ses hauteurs et la fraîcheur du lac


     Une île rocheuse se dresse au centre de son célèbre lac, et dévoile un romantique petit temple de la Sybille, qui occupe l’emplacement exacte de l’ancienne carrière à ciel ouvert, tandis que la grotte se situe à l’entrée d’une carrière souterraine.

    Les meilleurs spécialistes s’attaquèrent à un projet d’une ambition folle : assainir la décharge ne fut qu’un épisode pénible du chantier. Stabiliser une des faces de la carrière sur une hauteur de trente mètres et y ménager une grotte d’où jaillirait une cascade destinée à alimenter un lac au milieu duquel se dresserait un piton rocheux haut de cinquante mètres requit tout le savoir-faire de Jean Darcel. Et Eugène Belgrand, qui s’était déjà distingué en concevant l’hydraulique du bois de Boulogne, trouva le moyen de pomper l’eau du canal Saint-Martin.

    Le parc fut inauguré le 1er avril 1867, en même temps que l'Exposition Universelle du Champ-de-Mars. Assisté du jardinier Barillet- Deschamps, de l'architecte Davioud, et de l'ingénieur Belgrand, Jean-Charles Alphand métamorphosa les anciennes carrières, creusant un lac et une grotte ornée de fausses stalactites, faisant jaillir des cascades et des ruisseaux.

     grotte et stalactites artificielles

     

    En vérité, le génie des Buttes-Chaumont ne réside pas seulement dans ces réalisations audacieuses. On ne le cite pas souvent, mais c’est peut-être le jardinier Jean-Pierre Barillet-Deschamps qui a fait du parc un lieu si agréable, parce qu’il a su tracer sur les reliefs du parc un réseau complexe d’allées dont la pente ne dépasse pas 6 %. On peut marcher et marcher dans les Buttes-Chaumont, sans avoir la sensation de revenir sur ses pas, et on ne s’y essouffle pas !

    chemin d'escalier plat

     

     Le pavillon du Lac est l’un des six chalets-restaurants qui enchantent les dimanches bourgeois. Tout comme le kiosque à musique, la grotte et sa cascade, le lacet ses bateaux. Ces lieux emblématiques des Buttes ont contribué à faire de l’ancien mont Chauve un parc dont le succès ne s’est jamais démenti.

    Restaurant du lac Rosa bonheur appelé autrefois salon Weber

    Le parc possède 6 entrées principales ayant chacun son propre pavillon réparties sur l'ensemble de son pourtour.

    C'est l'architecte Gabriel Davioud  qui se chargea des travaux  de ses charmantes maisons de garde,

      Pavillon du garde du Parc des Buttes Chaumont l'une des entrées principales donnant face à la Mairie

    Si vous voulez en voir plus ,j'ai fait une petite vidéo

    Ce parc que je connais très bien m'a vu grandir , je traversais juste la rue  pour m'y rendre. C'est mon quartier, mon enfance,ma jeunesse et plus tard quand je suis devenue une maman.

     Personnellement c'est le parc que je préfère ,
    entre les rochers, les alpages, les falaises et les cours d'eau,  ainsi que les cascades  font le charme de ce beau parc paysagé.  

    une réussite du Second Empire bien préservée aujourd'hui. Voilà la balade de ce beau parc est terminé. J'espère que ça vous à plu... Très bonne journée à tous! Bisous de Chrys.

    pour en savoir plus voici les sources

     https://www.paris.fr

    https://www.detoursenfrance.fr

    https://fr.wikipedia.org/


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  • l'Arc-de Triomphe Paris

    L’arc de triomphe de l’Étoile souvent appelé simplement l'arc de triomphe, construit de 1806 à 1836 sur ordre de Napoléon, est situé à Paris dans le 8e arrondissement, sur la place de l’Étoile

    Dâte de construction- 1806

    fin des travaux- 1836

     

    L’arc de triomphe de l’Étoile souvent appelé simplement l'arc de triomphe, construit de 1806 à 1836 sur ordre de Napoléon, est situé à Paris dans le 8e arrondissement, sur la place de l’Étoile, à l’extrémité ouest de l’avenue des Champs-Élysées, à 2,2 kilomètres de la place de la Concorde. Haut de 50 mètres, large de 45 mètres et profond de 22 mètres, il est géré par le Centre des monuments nationaux. La hauteur de la grande voûte est de 29,19 mètres et sa largeur de 14,62 mètres. La petite voûte, quant à elle, mesure 18,68 m de haut et 8,44 m de large.

    La place de l'Étoile forme un énorme rond-point de douze avenues percées au XIXe siècle sous l’impulsion du baron Haussmann, alors préfet du département de la Seine. Ces avenues « rayonnent » en étoile autour de la place, notamment l’avenue Kléber, l'avenue de la Grande-Armée, l’avenue de Wagram et, bien sûr, l’avenue des Champs-Élysées. Des pavés de couleurs différentes dessinent sur le sol de la place deux étoiles dont les pointes arrivent pour l'une au milieu des avenues, pour l'autre entre les avenues.


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  • l'hotel de ville de Paris 

     L'hôtel de ville de Paris héberge les institutions municipales de Paris depuis 1357, et est situé dans le 4e arrondissement.

    Ce site est desservi par les stations de métro Hôtel de Ville et Châtelet.

     

    Histoire

     

    Étienne Marcel fait l'acquisition de la « Maison aux Piliers » au nom de la municipalité en juillet 1357. C'est là que, depuis lors, se dresse le centre des institutions municipales de Paris.

    La « Maison aux Piliers » est remplacée au XVIIe siècle par un véritable palais dessiné par l'architecte italien Boccador. Sa construction débute en 1533 et s'achève en 1628. Des extensions sont ajoutées entre 1836 et 1850 tout

    Pendant la Commune de Paris, l'incendie déclenché par un groupe de communards le 24 mai 1871 réduit le palais en cendres. Les archives et la bibliothèque partent donc également en fumée. Ainsi, les deux collections de l'état civil parisien (celle de la ville et celle du greffe) antérieur à 1860 sont à jamais perdues : la première dans l'incendie de l'Hôtel de ville et la seconde dans celui du Palais de Justice.

    Le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882 sur les plans des architectes Théodore Ballu et Édouard Deperthes. La façade, de style néorenaissance, s'inspire largement de celle du bâtiment disparu.

    La place de Grève, rebaptisée place de l'Hôtel-de-Ville le 19 mars 1803, est devenue en 1982 un espace réservé aux piétons.

    Paris ayant connu diverses insurrections, l'Hôtel de ville fut souvent le point de ralliement d'émeutiers, insurgés et révolutionnaires. D'Étienne Marcel à la Fronde, de la Révolution aux journées révolutionnaires de juillet 1830 et février 1848, de la Commune à la Libération de Paris, l'Hôtel de ville est un lieu chargé d'histoire (voir l'article Chronologie de Paris).

    Lieu de pouvoir où siège le conseil de Paris et de prestige où sont reçus les hôtes du maire, l'Hôtel de Ville est le plus grand bâtiment municipal en Europe. Jusqu'en 1977, l'actuel bureau du maire (155 m2) était celui occupé par le préfet de Paris. Le maire disposait à l'origine d'un appartement de fonction de 1 400 m2, en partie transformé en crèche

     

     


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  • Institut de FRANCE Paris 

    L'Institut de France est le nom d'une institution académique française créée le 25 octobre 1795, siégeant dans l'ancien bâtiment du collège des Quatre-Nations situé au no 23 quai de Conti dans le 6e arrondissement de Paris.

    L'institut de France regroupe l'Académie française, l'Académie des inscriptions et belles-lettres, l'Académie des sciences, l'Académie des beaux-arts et l'Académie des sciences morales et politiques. Plusieurs fondations, suite à des legs à cette institution, dépendent de l'Institut, regroupant des musées, des monuments historiques, des propriétés en France et à l'étranger.

    Le président pour 2013 est l'historien et archéologue Jean-Marie Dentzer. M.Philippe Taquet, président de l'Académie des sciences, lui succèdera en 2014. Le président préside notamment la séance publique annuelle, qui a toujours lieu symboliquement le mardi le plus proche de la date de création de l'Institut (25 octobre).

     

     

    Historique du bâtiment

    En 1661, dans son testament et grâce à sa grande fortune, le cardinal Mazarin demande la fondation sous Louis XIV, d'un collège devant recevoir soixante gentilshommes des quatre nations réunies à l'obédience royale par les traités de Westphalie en 1648 et le traité des Pyrénées en 1659, qui sont :l'Artois, l'Alsace, Pignerol et le Roussillon (avec la Cerdagne). Colbert charge alors Louis Le Vau de dresser les plans du collège au niveau de la cour carrée du Louvre de l'autre côté de la Seine. Les travaux de construction s'étalèrent entre 1662 et 1688.

    En 1796, le bâtiment accueille l'une des trois écoles centrales de Paris1, sous le nom d’« École centrale des Quatre-Nations ». L’École est fermée en 1802, et en 1805, à la demande de Napoléon Ier, l'Institut de France s'installe dans le collège. Antoine Vaudoyer transforme la chapelle en salle pour les séances des académies.

    Au XIXe siècle dans la deuxième cour une aile est ajoutée, reliant les deux pavillons existants. Elle est inaugurée en 1846 et prendra le nom de l'architecte qui l'a conçue Hippolyte Lebas. Elle abrite deux salles des séances de travail, utilisées pour les séances ordinaires des Académies. Le bâtiment est classé monument historique depuis 1862

     

     


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