• C'est un reportage coup de poing sur l'élevage intensif . Certains fermeront les yeux , d'autres prendront peut-être conscience de la souffrance animale de l'horreur pour arriver jusqu'à dans nos assiettes.  

    Parce que les animaux sont des êtres sensibles, ils ne devraient pas être considérés comme de la nourriture. Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à refuser de les manger !

     la souffrance animale

    Dans les élevages, la plupart des animaux sont enfermés par milliers dans de gigantesques hangars. En séparant les animaux de force, en les entassant ou en les enfermant dans des cages, ces élevages privent les animaux de liens affectifs et les exposent à des souffrances psychiques et physiques. Des activités essentielles comme gratter la terre, jouer, courir ou sauter, explorer, ou s’isoler, sont tout simplement impossibles dans l’immense majorité des exploitations.

    Chaque jour en France, 3 millions d’animaux sont brutalement tués dans les abattoirs, et la pêche tue des dizaines de millions de poissons, blesse ou tue quantité d’autres animaux. Chacun de ces animaux voudrait profiter du soleil, d’espace, se sentir en sécurité et pouvoir protéger ses petits.

    Élevage, transport et abattage des animaux

     L’horreur du gavage pour les canards

    Interdit dans de nombreux pays du monde pour cause de cruauté envers les animaux, le gavage d’une oie ou d’un canard est obligatoire en France pour produire du foie gras. Sexage, broyage, gavage, stéatose hépatique, mortalités élevées sont la réalité cachée sous le marketing tapageur des fêtes de fin d’année.

    En 2020, en France, 313 000 oies et 26,9 millions de canards ont été gavés, 14,5 millions de canetons femelles ont été éliminés. La France est le premier producteur mondial de foie gras (69 % de la production mondiale en 2019) et l’UE représente 95 % de la production mondiale.

    Dénoncé par des experts scientifiques internationaux, le gavage n’est plus défendu que par les producteurs et des scientifiques en situation de conflits d’intérêts. 60 % des Français souhaitent même son interdiction.

    Des lapins entassés dans des cages au sol grillagé, des mères réduites à l'état de machines à produire des petits, une forte consommation d'antibiotiques, des morts par dizaines, des petits écrasés…

    L'élevage en batterie avant la mort en série…

     

    Veaux, vaches et produits laitiers

     Des veaux séparés de leur mère dès la naissance, des vaches épuisées de produire tant de lait, le retrait quasi systématique des cornes, l'abattoir pour seule perspective…

    Savez-vous à quel prix sont produits le lait, le fromage et les steaks hachés ?

    Derrière les murs d'un élevage du Finistère

    voir vidéo choc mais la vérité

     

     Chevaux

     Savez-vous qu’en France, la viande de cheval est encore consommée ? Savez-vous que cette viande de cheval vient le plus souvent des Amériques ? Savez-vous dans quelles conditions les chevaux sont transportés jusqu’aux abattoirs ? Comment sont-ils abattus ?

     

    L214 s’est associée à Tierschutzbund Zürich (TSB/AWF), Animals Angels’ USA, GAIA, Eyes on Animals pour mener une vaste enquête en 2012, 2013 et 2014 aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Uruguay et en Argentine, principaux pays fournisseurs de viande de cheval des supermarchés français.

    Un constat implacable :

    c’est le cauchemar pour les chevaux en fin de carrière. Considérés comme inutiles ou encombrants, ils sont bradés pour la boucherie.

    Et le dernier voyage est un enfer :

        des chevaux vieux et malades en attente dans d'immenses feedlots, exposés aux rudes conditions climatiques, sans aucun soin,

        des chevaux épuisés par des transports de plus de 24h, pendant lesquels ils ne reçoivent ni soins, ni eau, ni nourriture,

        des chevaux tombés à terre dans les bétaillères, piétinés par les autres, - des coups, des morsures, des chocs électriques,

        des chevaux agonisants abandonnés à même le sol des abattoirs,

        des chevaux paniqués poussés vers le box d’abattage par des ouvriers brutaux.

    Ceux qui ont résisté ont le crâne percuté par un matador à l'abattoir, ils s’écroulent, meurent et beaucoup viennent garnir les rayons des supermarchés en France. Plus de 60% de la viande chevaline importée en France provient du continent américain, soit plus de 9000 tonnes.

    chiffres clés

    Animaux abattus dans le monde

    la souffrance animale

     Cette série de chiffres-clés permet de prendre la mesure des souffrances infligées aux animaux pour la production de viande et des autres produits d’origine animale : le nombre d’animaux concernés pour chaque espèce, la part des systèmes les plus intensifs, ou encore les gains de productivité obtenus par la « zootechnie », cette science qui rend les animaux toujours plus « performants », ce qui entraîne davantage de malformations, de maladies et de souffrances.

     « Zootechnie » qu'est-ce c'est?

     La zootechnie est la science qui a pour but de rendre les animaux plus productifs pour les critères qui intéressent les humains. Comprenez : des animaux d’élevage dont les muscles grossissent plus rapidement, des femelles qui donnent naissance à plus de petits par portée, des proportions de muscle et de gras adaptées sur mesure aux goûts des consommateurs…

    À l’aide d’expériences de toutes sortes, bien souvent douloureuses pour les animaux (impliquant par exemple la pose de hublots, l’induction de stress, un enfermement à l’extrême…), les zootechniciens agissent depuis le XIXe siècle sur la génétique des animaux, leur alimentation et leur reproduction.

    Ils ont transformé, et continuent de transformer, chaque jour, les corps des animaux d’élevage, très souvent au détriment de leur santé.

     Poulets difformes

      la souffrance animale

     Les poulets standard atteignent aujourd’hui 1,8 kg de poids en 35 jours : une croissance 4 fois plus rapide que dans les années 1950.  

    Conséquences : une poitrine surdéveloppée, des difficultés à se déplacer, des défaillances cardiaques et respiratoires. 75 à 90 % des poulets issus de souches à croissance rapide souffriraient de troubles de la locomotion.

    Reproductrices épuisées  

    la souffrance animale

    Les poules pondeuses pondent aujourd’hui plus de 330 œufs par an  contre tout au plus une vingtaine lorsqu’elles vivaient à l’état sauvage. Épuisées, elles sont envoyées à l’abattoir à l’âge de 17 mois, dès que leur productivité baisse.

    Les truies

    la souffrance animale

    Les truies donnent aujourd’hui naissance à 29 petits par an contre 16 en 1970. Pour qu’elles puissent tous les nourrir, leurs mamelles sont également de plus en plus nombreuses. Ces truies hyperprolifiques souffrent fréquemment de boiteries et de troubles de la reproduction. Épuisées, elles sont envoyées à l’abattoir à l’âge de 3 ans, dès que leur productivité baisse.

    Les vaches  

    la souffrance animale

     Les vaches laitières, quant à elles, produisent aujourd’hui plus de 6 700 litres de lait par an (2 fois plus qu’en 1970 et presque 4 fois plus qu’en 1945), soit l’équivalent de presque 4 fois les besoins en lait d’un veau. Malades de cette suractivité reproductrice et du poids de leur pis, elles souffrent de mammites (inflammations des mamelles), de métrites (infections de l’utérus), ou encore de boiteries. Comme les autres femelles d’élevage, elles sont envoyées à l’abattoir dès que leur productivité baisse.

     Cochons affamés

    la souffrance animale

    Grâce aux « progrès » de la zootechnie, les cochons grossissent chaque jour de 200 g de plus qu’en 1970. Ils mettent aujourd’hui 165 jours pour atteindre le poids de 100 kg, alors qu’il en fallait encore 180 en 1990. Pour obtenir ce résultat, ils sont nourris avec une alimentation de précision, mais sont nombreux à souffrir de pathologies digestives (qui sont à l’origine de 65 % des traitements antibiotiques en élevages porcins).

    la souffrance animale

     Autre modification majeure obtenue par la zootechnie, la production de cochons « maigres ». Comme les consommateurs aiment désormais la viande de porc la moins grasse possible, on les pousse à fabriquer non seulement beaucoup de muscles, mais également très peu de gras, ce qui va totalement à l’encontre du fonctionnement biologique des cochons, qui sont des animaux gras. En élevage, contraints de manger des quantités 5 à 20 % inférieures à ce qu’ils mangeraient s’ils s’alimentaient librement, ils souffrent de la faim.

     Les données rassemblées dans ce dossier recoupent en général des enquêtes de terrain et des recherches documentaires. Elles ne sont pas exhaustives et sont enrichies au fur et à mesure de nos connaissances.

    https://www.l214.com


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  • Toute la cruauté de l'élevage industriel résumée en une seule photographie terrifiante

    L'image que vous voyez n'a été ni faite, ni retouchée par Photoshop, c'est une photographie de Diane Scarazzini, une militante pour les droits des animaux, et elle a été prise dans l'Oregon, auprès d'un élevage intensif.

    Dans chaque cabine il y a un veau, qui a été arraché à sa mère quelques heures après la naissance. Diane les appelle les "condamnés à une mort certaine dans les six semaines".

    Les veaux sont éloignés de leur mère après la naissance, ce qui est un énorme stress autant pour la vache que pour le veau, très attachés les uns aux autres

    Souvent, la mère continue à meugler pour appeler son petit pendant plusieurs jours après la séparation

    Les veaux mâles, ne pouvant pas produire de lait, sont destinés au marché de la viande dans les élevages intensifs

    Les vaches passent leur vie dans un cycle constant de la grossesse, la naissance et la traite, puisque le lait qui devrait nourrir les petits est destiné à la production laitière

    Mais que peut-on faire pour endiguer la cruauté des élevages industriels sans devenir forcément végétarien ou végétalien?

    Soutenir une production de nourriture en mesure de remettre les animaux à l'air libre, plutôt qu'à l'intérieur des bâtiments", explique Philip Lymbery.

    "Les gouvernements du monde entier peuvent contribuer à améliorer la santé de leurs nations et de garantir les futurs approvisionnements alimentaires en se basant sur des ressources naturelles telles que les pâturages. De la nourriture qui provient de fermes et non pas des usines."

    source : https://www.curioctopus.fr

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    L'impact de la viande sur les humains, les animaux et l'environnement

    En bref

        83 % des poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur

        58 % des poules et 99 % des lapins sont élevées en cage

        95 % de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments

        Ces animaux sont sélectionnés pour leur productivité, on les mutile (castration à vif, ablation de la queue ou du bec), on sépare les mères et leurs petits

        Leur taux de mortalité est élevé : par exemple 20 % des cochons meurent avant le jour de l'abattage.

    Les victimes directes de notre gargantuesque consommation de produits d’origine animale sont les animaux mangés. Il est impossible de produire une telle quantité de viande sans entasser les animaux, les doter de corps difformes à force de sélections génétiques, les adapter de force par des mutilations à des conditions de vie qui limitent drastiquement leurs comportements.

    Élevage intensif :

    La viande, un concentré de souffrance

    Des hangars immenses, des silos imposants, des dizaines de milliers d’animaux enfermés. Voilà à quoi ressemblent la plupart des fermes professionnelles qui se sont développées depuis les années 70. En France

        83 % des 826 millions de poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur (ITAVI, 2016)

        97 % des 52 millions de dindes sont élevées enfermées sans accès à l’extérieur (Agreste, 2008 et 2010)

        58 % des 42 millions de poules pondeuses sont élevées en batterie de cages (CNPO, 2018)

        99 % des 30 millions de lapins sont élevés en batterie de cages (Plan de filière lapin EGAlim, 2017)

        95 % des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments

        60 % des 1,1 millions de caprins sont en élevage intensif sans accès aux pâturages (Agreste, 2010)

    Ces chiffres montrent que sur plus d’un milliard d’animaux tués chaque année en France, au moins 850 millions, soit environ 8 animaux sur 10, sont confinés dans des élevages intensifs, sans accès à l’extérieur en 2018.

    Si les bovins ont encore souvent un accès à l’extérieur, certains d’entre eux passent aussi leur vie en stabulation. La filière bovine est d’ailleurs loin d’être exempte de l’intensification.

    Si la ferme des 1 000 vaches ou des 1 000 veaux sont les plus connues, il y a en France des exemples de centres d’engraissement

    de 1 000, 2 000 taurillons (Confédération Paysanne, 2015).

    Les œufs de poules, de canes ou de dindes, éclosent par milliers dans des armoires à incubation, donnant naissance à de jeunes oiseaux qui cherchent en vain un contact maternel.

    Synchronisés par commodité

    La plupart des animaux sont élevés par lots - tous les animaux d’un lot ont le même âge : naissance, sevrage, engraissement, transport et abattage sont ainsi planifiés et synchronisés.

    Les souches d’animaux sélectionnées favorisent la prolificité ou la capacité d’engraissement. Ainsi, la souche « poule pondeuse » et la souche « poulet de chair » sont différentes.

    Les poussins mâles issus de la souche « pondeuse » sont éliminés par broyage ou gazage au début de leur très courte vie. La filière « foie gras » effectue aussi un sexage en début de vie, les femelles n’étant pas utilisées pour produire du foie gras en France. C’est ainsi que la majorité d’entre elles sont tuées dès leur premier jour.

    La viande, un concentré de souffrance

    Mutilés pour cohabiter

    Dès le début de leur vie, des mutilations sont pratiquées pour « adapter » les animaux à la claustration, à la surpopulation des élevages ou au goût des consommateurs :

    épointage des becs ;

        dégriffage des pattes des poules et des canards ;

        coupe des queues ;

        rognage des dents des cochons ;

        écornage des veaux ;

        castration des cochons, des veaux, des chapons.

    élevages de poulets en Flandre : "Les animaux sont à l'agonie, boiteux et déformés"

    La viande, un concentré de souffrance

    Comportements limités

    Étendre les ailes, se dresser, fouiner, ronger, explorer, élever ses petits, se déplacer, prendre l’air... la liste des comportements entravés est longue dans la plupart des élevages.

    En France, plus de 80 % des animaux sont élevés en bâtiments fermés, parqués en cage ou sur des caillebotis sans accès à l’extérieur.

    Mortalité en élevage

    De nombreux animaux meurent avant d’avoir atteint l’âge où ils sont abattus. À titre d’exemple, dans les élevages de lapins,

    ils sont plus de 25 % à trépasser (ITAVI, 2007, p.60) et 20 % dans les élevages porcins (IFIP, 2014).

    Transportés sur de longues distances

    Les animaux peuvent être transportés sur de longues distances. Les trajets à travers l’Europe restent fréquents. Le chargement, le transport et le déchargement sont de grandes sources de stress pour les animaux. Nombre d’entre eux en meurent. S’il existe un règlement européen en la matière, le rapport de l’office vétérinaire européen dresse un état des lieux mitigé de la situation en France (Food and Veterinary Office, 2009a).

     Abattus à la chaîne

    Une directive européenne tente de limiter les souffrances inévitables de la mise à mort des animaux. Si des progrès notables ont été réalisés grâce à cette réglementation, les infractions restent nombreuses tant du point de vue de la protection des animaux (Assemblée Nationale, 2016).

    Depuis plusieurs années, de nombreuses vidéos provenant de différents abattoirs français ont montré que la réglementation n’était toujours pas respectée, mais aussi qu’elle n’était pas garante du bien-être animal. La mise à mort en elle-même reste un acte violent, quelle que soit la méthode. La taille de l’établissement et l’industrialisation des procédés ne sont pas les seuls responsables :

    les images provenant de certains abattoirs avec une certification Ecocert ou Label Rouge se sont révélées aussi cruelles que les autres.

    Mme Anne-Marie Vanelle, présidente de la section alimentation et santé du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), avait déjà déclaré en 2013 :

    La notion de souffrance évitable renvoie aux conditions d'attente en bouverie, au bon fonctionnement du matériel, ou encore à la qualité de la formation des agents qui procèdent à la mise à mort. Il s'agit d'un ensemble de choses qui doivent être vérifiées aussi bien pour un abattage traditionnel que pour un abattage rituel. Malgré toutes ces précautions, on ne peut cependant jamais éviter complètement le stress et la souffrance des animaux

    Agir pour les animaux

    On reconnaît désormais que les animaux vertébrés, les céphalopodes et divers crustacés éprouvent des sensations et émotions et possèdent des capacités cognitives.

    Certains labels, comme le bio ou le Label Rouge, ont des cahiers des charges qui permettent aux animaux de pouvoir exprimer une gamme plus importante de comportements. Avec les niveaux de consommation actuels, il reste toutefois illusoire d’espérer améliorer le sort d’un si grand nombre d’animaux, nécessairement confinés dans des espaces restreints,

    et « traités » par un nombre réduit de travailleurs. C’est pourquoi diminuer significativement sa consommation de produits animaux est indispensable, tout en se détournant des produits issus de l’élevage intensif. Il est aussi possible d’éviter de contribuer à la souffrance et à la mort des animaux d’élevage en s’abstenant d’en consommer.

    A lire aussi: L'impact de la viande dans les médias

    Libération,  doit-on continuer à manger de la viande?

    Capital,  Les laboratoires maltraitent-ils les animaux ?

    Futura Planète, déforestation, braconnage, élevages intensifs réflexions sur la bodiversité !

    Que faire ?

     Pour l'environnement et la santé : réduire sa consommation de viande

     Pour les animaux : arrêter de consommer des produits d'origine animale

    https://www.viande.info/elevage-viande-animaux#agir

     La viande, un concentré de souffrance

    Parcourir la revue de Presse ici : https://www.viande.info/revue-de-presse

    https://www.viande.info/

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    Comment peut-on laisser souffrir autant de bêtes  dans des conditions atroces je suis choquée !!

    L’animal devient juste de la "viande", il n’y a plus aucun respect de sa sensibilité.

    même des prisonniers qui on fait des choses horribles ne sont pas traiter de la sorte c'est une honte !!!!!!!!!

    J'ai posté cet article qui me tient à cœur , j'aime les animaux et je les respecte ! et je sais que beaucoup de visiteurs qui passent me voir auront le même ressenti que moi .... Tant de cruauté impunie...

    quelques liens  en directe de ce site ,si vous souhaitez ci-dessus.

    La viande, un concentré de souffrance


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