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Le magnifique léopard des neiges est menacé d'extinction.
La Panthère des neiges (Panthera uncia), aussi appelée Léopard des neiges en voie de disparition.
Le léopard des neiges sur le toit du monde.
La Panthère des neiges affectionne les massifs montagneux
Dans l'Himalaya, on l'aperçoit parfois à plus de 5 000 mètres d'altitude. Le léopard des neiges s'y déplace le long des falaises, tel un équilibriste, aidé par sa queue qui lui sert de balancier.
( on l'appelle fantômes des montagnes , car il peut apparaître soudainement et à la minute suivante , avoir disparu ) .
L'animal est un as du camouflage.
La Panthère des neiges utilise les crêtes rocheuses et les falaises comme promontoires pour observer les environs. Elle se déplace agilement par bonds d'un rocher à l'autre. Elle chasse à l'affût, s'approchant peu à peu, puis bondit, généralement vers le bas, pour se saisir de sa proie.
La mise à mort se fait par une morsure à la gorge ou la nuque.
La Panthère des neiges est adaptée au saut
La robe tachetée est un bon camouflage dans la nature, comme ici dans le Ladakh, une région dans la partie orientale de l'état indien du jammu- et- cachemire, dont elle occupe plus de la moitié de la superficie et dont elle est la zone la moins peuplée. dans un environnement rocheux riche en lichens.
L'hiver , sa fourrure blanche aux taches sombres se font dans le décor. Au printemps , son pelage foncé au grand malheur des marmottes , qui ne le voient pas arriver.
Panthère des neiges au zoo de Brookfield parc zoologique américain.
La queue représente la moitié de la longueur totale du corps.
portrait du léopard des neiges
Performances physique
Grâce à ses pattes postérieures longues, il s'agit d'un des meilleurs sauteurs parmi les félidés : elle serait capable de bonds de quinze mètres de long. Toutefois, selon Mel Sunquist, cette distance est exagérée, les sauts de six mètres rapportés par d'autres sources étant plus crédibles.
En captivité, la Panthère des neiges mange en moyenne 1,5 kg de viande par jour. Ici, au zoo de Salzbourg.
Le comportement alimentaire de la Panthère des neiges dans la nature est assez mal connu. Au Népal, elle mange toutes les parties possibles de la carcasse et ne la recouvre pas pour la protéger des charognards. Dans les parcs zoologiques, elle mange 6 à 27 kg de viande par semaine, usuellement 1,5 kg par jour.
Elle s'attaque tous les dix à quinze jours à de grosses proies, pesant jusqu'à trois fois son propre poids, pour s'en nourrir pendant trois à cinq jours, ce qui correspond à 24 à 36 animaux de la taille d'un bharal par an. Un bharal est mangé en moins de 48 heures par une femelle avec deux petits. Au Népal, un sub-adulte de 20 kg s'est attaqué à un bharal de 55 kg.
Le Grand bharal, comme ici dans la vallée de Spiti, est la proie principale de la Panthère des neiges dans de nombreux pays.
Trois Panthères des neiges âgées de 2 mois.
Dans la nature, la femelle met bas dans une tanière, généralement une grotte ou dans une anfractuosité de rocher, qu'elle tapisse de fourrure. Une observation d'une tanière entièrement recouverte d'un matelas de poils de 1,27 centimètre d'épaisseur a été rapportée dans le Szechwan. Les petits naissent aveugles et munis d'un épais manteau de fourrure. Ils ouvrent leurs yeux vers le huitième jour.
À la naissance, ils pèsent entre 320 et 567 g
https://fr.wikipedia.org
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Le Lion du désert de Namibie
En Namibie, le lion du désert chasse les phoques et les oiseaux de mer pour survivre
La Namibie abrite une espèce rare de lions vivant dans le désert. Ces félins, présents dans la région côtière au nord-ouest du pays, se sont adaptés à leur milieu hostile et se nourrissent de créatures marines.
Il faut savoir que la Namibie est le seul pays au monde ou vous pouvez encore voir des lions, évoluant en totale liberté, dans un tel environnement à couper le souffle : entre désert et océan.
On connaît tous le lion, roi de la savane. Ce félin prédateur à la belle crinière, qui a nourri les contes de notre enfance et inspiré l’un des plus grands succès des films d’animation…
Mais le lion du désert est bien moins célèbre et son histoire est sans doute plus fascinante encore.
Lions du désert en Namibie
Son aura lui vaut le titre de roi de la savane. Dans le Namibie, le long de la côte namibienne , 150 de ces fauves règnent sur les dunes de sables. En raison de la pénurie de nourriture , le taux de mortalité des jeunes atteint 80%. " ici , la taille du territoire arpenté par un individu est plus étendu que dans la savane et équivaut à un pays comme la Suisse", Adapté à ce milieu aride ,le lion peut se passer de boire durant plusieurs jours et se jette sur la moindre proie:
oryx, autruche ou otarie.
Une lionne attaquant un phoque à fourrure sur la Skeleton coast (la côte des squelettes) dans le nord-ouest de la Namibie.
Une lionne du désert se nourrissant d'un cormoran sur la Skelton Coast, au nord-ouest de la Namibie.
Il faut se rendre dans le désert du Namib, le long de la côte ouest de la Namibie, pour voir des lions sur des dunes de sable ou sur des plages. Cette espèce, rare, de félins a survécu pendant des siècles dans un milieu hostile grâce à sa force d’adaptation, comme le souligne une étude récente publiée dans le Namibian Journal of Environment. Elle porte notamment sur leur comportement dans le nord-ouest de la Namibie durant les dernières décennies.
La rigueur du désert
Une lionne du désert sur la plage de Skeleton Coast au nord-ouest de la Namibie.
Si le lion des savanes a l’embarras du choix pour se nourrir, le grand félin du désert a un menu beaucoup plus limité. Dans les terres hyper-arides de la Namibie, les proies sont rares. Auparavant, pour subsister, les lions du désert attaquaient le bétail des éleveurs dans les villages voisins et se faisaient tuer.
Chassés par l’homme, ils se sont faits rares à leur tour et ont presque disparus à la fin des années 80.
Poussées par la faim, de jeunes lionnes se sont frayés un chemin dans les dunes et ont nagé vers une île près d'une source d'eau douce, non loin de la côte. Là, ils ont commencé à chasser des cormorans.
Les produits de la mer
Il aura fallu une quinzaine d’années pour que la population des lions du désert se repeuple et redécouvre les riches ressources alimentaires marines dans la région côtière. Celles-là mêmes qui ont permis à leurs prédécesseurs de se rassasier en explorant de nouveaux territoires. Et les visites régulières des petites rivières ou de l'océan se sont avérées fructueuses au fil des ans.
Les 5 mousquetaires
Les « Cinq mousquetaires » ne sont plus que quatre
le dernier des 5 mousquetaires, a été tué dans la région d’Oknogue ou il avait été déplacé pour sa sécurité. Il est mort probablement courant Avril, au côté d’une lionne et de deux petits. Son collier émetteur a été brûlé, ne laissant aucun doute sur les coupables : les hommes.
Il a été abattu d’une balle dans le cœur, probablement par un agriculteur mécontent dans une région reculée de la Namibie.
Harry, c’est son nom, est mort dimanche matin, selon les indications de Flip Stander de l’ONG Désert Conservation Lion.
Harry était l’un des « Cinq Mousquetaires« , l’un des derniers lions du désert parcourant la Namibie. Leur capacité à survivre sans eau, dans des régions faibles en proies, en font des lions unique en Afrique.
Les cinq mousquetaires ont fait l’objet d’un magnifique documentaire
Plus que 4 mousquetaires ci-dessous
Aujourd’hui la population des lions du désert de Namibie est estimée à 150 individus.
Un nouveau documentaire, Vanishing Kings – Lions de la Namibie, retrace l’histoire de la survie d’une petite population de lions qui vivent dans les conditions arides du nord du désert du Namibie.
Ce documentaire a été filmé autour du camp Hoanib sur la Skeleton Coast et appartenant à la société Wilderness Safaris.
Ce film documentaire a été réalisé par deux cinéastes reconnus de la faune, Will et Lianne Steenkamp.
Ils ont ainsi passé près de deux ans à filmer ce documentaire d’une heure où l’on voit une vieille lionne et cinq petits connu sous le nom des «Cinq Mousquetaires».
Une population de lions qui a été sauvée de l’extinction grâce au formidable travail accompli
par le docteur Stander depuis plus de 25 ans.
(Namibian Journal namibien of environement)
http://www.lafriquedusud.com
https://actualitefaunesauvageafricaine.com
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