• Jolie sirène

    Un loup Blanc…
    Dans le vacarme de son naufrage
    Lape les larmes d’une sirène
      Échouée sur son rivage

    Un loup blanc…
    Dans le silence de son pelage
    Sèche les larmes d’une sirène…
    Apaisée aux bras de la plage

    Un loup blanc…
    Caresse une larme laissée
    Souvenir du passage
    D’une sirène naufragée

    Un loup blanc…
    Droit sur une falaise isolée
    Veille sur le sillage
    D’une sirène éloignée…

    Le loup blanc
    Dans une brume d’écume
    Rejoint sans se retourner
    L’imaginaire amertume

    poème du Net


    2 commentaires
  • douceur du soir

     J'aime contempler le soir 

    la douce lumière 

    qui illumine la terre. 

    A ce moment unique  

    de la journée 

    règne une douceur indescriptible, 

    une sérénité. 

    Il faut savoir saisir 

    cet instant et le savourer... 

    On se retrouve alors 

    émerveillé devant l'infiniment grand 

    Un moment d'éternité 

    à redécouvrir chaque jour.  


    8 commentaires
  • Petite Pensée du Soir

    C'est dans l'appréciation 

    d'une journée en extinction 

    que commence l'illumination 

    d'une soirée sans prétention 

    simplement Toi, simplement Moi 

    nos yeux brillants 

    de mille diamants 

    nos mains se joignant 

    les petits doigts se caressant 

    pour exprimer notre Amour vibrant 

    partager ce doux instant 

    loin des "charges" et des "encombrants" 

    se dire je t'aime n'est pas insignifiant 

    c'est alimenter notre désir présent 

    ce sont nos bras réconfortants 

    qui en s'enlaçant 

    rapprocheront nos coeurs serrants 

    comme deux aimants. 

    Tout ça Mon Amour 

    pour te dire ce soir 

    comme tous les soirs 

    Tu es la plus grande douceur du Jour. 

     Jean-Marc Dewilde 


    4 commentaires
  • Trilogie imbibée des Éléments

    L'Eau ne supporte pas les Barricades
    Ni les frontières masquant l'Horizon.
    Comme l'Air, l'Eau boit à pleines Rasades
    L'Infini dont elle connaît le Nom
    De chaque Goutte et de chaque Reflet ;
    Comme l'Air, elle ne laisse jamais
    Endiguer ses Désirs de Liberté.

    L'Eau déteste les Instants qui s'allongent
    Et dont on attend sans cesse la Fin.
    Comme le Feu, l'Eau coule dans un Songe
    Pour naître d'une Étincelle, qui tient
    À jouer sa Vie comme au premier Jour ;
    Comme le Feu, elle brûle toujours
    D'un Éclair embrasant l'Éternité.

    L'Eau a cette Force des Éléments
    Qui ont su se détacher de la Terre,
    De son Espace emprisonné du Temps ;
    L'Eau est une Rêverie qu'on espère.

    http://gibus.sedrati-dinet.net


    4 commentaires
  • Au bord de l'eau

    L'ombre des arbres dans la rivière embrumée,

    meurt comme de la fumée,

    Tandis qu'en l'air, parmi les ramures réelles,

    Se plaignent les tourterelles.

    Combien, ô voyageur, ce pays blême

    Te mira blême toi-même,

    et que triste pleuraient dans les hautes feuillées,

    Tes espérances noyées.

    ( Paul Verlaine 1844- 1896) 


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique